Lanquesaint (lèk sin): germanique Alingas haim, «demeure d’Aling».
Aux armes impériales, le village relevait du souverain.
Lanquesaint : écu à l’aigle impériale. Tenant émergeant derrière l’écu : Saint Martin, à cheval, partageant son manteau
Au XIIIe siècle, le village de Lanquesaint est détenu par le seigneur d’Audenarde. Les autres seigneuries importantes appartiennent au Chapitre de Cambrai et au comte de Hainaut. Les abbayes de Saint-Ghislain, Ghislenghien et Liessies y possèdent des biens ou des rentes.
A partir de 1791, l’église Saint-Martin est reconstruite sur les plans de l’architecte athois A.J. Bataille. Le village conserve de petites chapelles intéressantes.
L’agriculture fonde l’activité du village. Le « Veil Rentier » d’Audenarde (1275) y localise un chauffour et une tuillerie. Jusqu’au milieu du XIXe siècle, les activités complémentaires du filage et du tissage de lin y ont été dominantes. Vers 1896, les artisans locaux oeuvraient surtout le bois et quelques couturières y sont répertoriées.
Superficie : 306 ha
Hameaux : Renard, Vivier-à-dailles, Sauve-ta-bourse, Tanquin, Croquet
Hydrographie : Dendre, rieu des crolithes
Eglise :Saint-Martin
Monuments et petit patrimoine : chapelle Sainte-Renel, chapelle Notre-Dame de Lourdes.