Assemblée générale 2024 : convocation

Convocation à l’assemblée générale du 20 avril 2024

L’assemblée générale de notre Cercle aura lieu le samedi 20 avril 2024 à 15 heures en la cafeteria du Palace (rue de Brantignies – 7800 ATH).

A l’ordre du jour :

  • Approbation du procès-verbal de l’AG de 2023
  • Rapport d’activités 2023, par Jean-Pierre Ducastelle, Président
    (voir La Vie du Cercle parue dans ce bulletin)
  • Rapport financier, par Willy Goossens, Trésorier
  • Rapport des vérificateurs aux comptes et décharge des administrateurs
  • Perspectives d’avenir, par Jean-Pierre Ducastelle
  • Elections et renouvellement partiel du Bureau du Cercle pour un mandat de 6 ans

Renouvellement partiel du Bureau :

Les administrateurs suivants sont sortants et rééligibles : Cécile Carlier, Guy Dauvillée, Jean-Pierre Delhaye, Pascal Deloge, Isabelle Deramaix, Jean-Pierre Ducastelle, Adrien Dupont, Pierre Papleux

Tout membre qui souhaiterait se présenter à l’élection partielle du Bureau est invité à envoyer sa candidature au secrétariat du Cercle pour le vendredi 12 avril au plus tard.

L’assemblée sera suivie de la conférence à 15 h 20.

Les Secrétaires,                                                                    Le Président,

Christian CANNUYER                                                      Jean-Pierre DUCASTELLE

Adrien DUPONT

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Conférence du mois d’avril 2024

Le samedi 20 avril 2023 à 15 heures au Palace (cafeteria) : le temps long de la bienfaisance à Mons, un exemple-type, par Gérard BAVAY, docteur en Histoire, membre de la Commission royale des Monuments, sites et fouilles

J’ai cherché un terme qui nous rappelât précisément l’idée de faire du bien aux autres, et je n’en ai pas trouvé de plus propre pour me faire entendre que le terme de bienfaisance (abbé Charles-Irénée Castel de Saint-Pierre, 1658-1743).

On reconnaît à cet abbé, adepte des Lumières politiques ; la paternité du mot « bienfaisance ». Ce mot aura un grand succès au moment de la Révolution et marquera profondément les institutions qui se conservent aujourd’hui sous le nom de Centre public d’action sociale.

Est-ce à dire que la bienfaisance n’existe pas avant le 18e siècle et l' »invention » du mot ? Et est-ce à tort que l’on utiliserait le mot de bienfaisance pour désigner ces multiples institutions (hospitalières, soignantes, enseignantes, charitables, solidaires …) qui se créèrent dans nos villes dès le 12e siècle au moins ?

On en jugera à partir d’une étude de cas qui doit permettre d’approcher du coeur de cette idée.

La richesse et la diversité des institutions montoises d’ancien régime permet non seulement d’évoquer des monuments prestigieux dont certains sont toujours présents dans la ville mais aussi de donner un sens à ces institutions et à ce souci de faire du bien aux autres.

De ce point de vue, le cas de Mons est de nature à éclairer le cas des autres villes de l’ancien comté (et bien au-delà).

Mons, Hospice Glépin où, pour la première fois, on hébergea les couples sans les séparer (photo G. Bavay).

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Projet Agrovoltaïque. Position du Cercle royal d’Histoire et d’Archéologie d’Ath

Le Bureau du Cercle royal d’Histoire et d’Archéologie d’Ath et de la région s’est réuni ce samedi  24 février 2024. Il a pris position au sujet du projet agrovoltaïque présenté à Ath.

Sans remettre en cause l’intérêt d’un tel projet, le Cercle pense que l’endroit est mal choisi pour implanter ces structures sur plus de 10 hectares. Le site est en effet voisin de plusieurs bâtiments d’intérêt architectural et historique qui sont repris dans le Patrimoine monumental de la Belgique : la ferme de Tenre (18e siècle), le moulin de Tenre daté de 1720 et la ferme de la Petite tenre (1775). Le paysage autour des ces bâtiments ruraux significatifs  de l’histoire régionale sera durablement impacté par ces implantations nouvelles. Nous proposons donc d’installer ces panneaux photovoltaïques dans un autre lieu moins riche en patrimoine.

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Conférence du mois de mars 2024

Samedi 9 mars 2024, à 15 h, au Palace, cafétaria, Panorama de l’activité brassicole à Ath sous l’Ancien Régime, par Jean-Pierre Denis, bourgmestre et député honoraire, membre du bureau du Cercle. 

La conférence sera suivie d’une dégustation des bières de la Brasserie des Légendes, organisée par Pierre Delcoigne.

Comment fabrique-t-on la bière sous l’Ancien régime ? Quels sont les ustensiles à disposition ? Quelles sont les capacités de production ? Quelles sont les lignes de force d’un des secteurs les plus lucratifs du paysage économique local ? Comment les autorités locales ont-elles manœuvré pour obtenir le partage de cette manne financière ? Telles sont les questions auxquelles le conférencier s’efforcera d’apporter des réponses à partir d’un large dépouillement archivistique.

Quasi aucune information ne nous est parvenue sur les anciennes brasseries banales mise à disposition par les seigneurs laïcs et ecclésiastiques. Très tôt, des brasseries bourgeoises (privées) ont probablement été autorisées moyennant le paiement d’une taxe. Ces établissements privés étaient plus à même de répondre aux multiples variations de la demande d’une ville en développement et des besoins financiers qui en découlent.

Les XIIIe et XVIe siècles pourraient correspondre à l’âge d’or de l’activité brassicole. Les brasseurs jouissent d’une situation de monopole coulée dans des textes légaux (ordonnances des brasseurs de 1481). Des règlements émanant des différents niveaux de pouvoir tentent de mettre au pas une profession à la rentabilité en plein essor et prompte à imaginer des stratégies d’optimisation susceptible d’alléger ou éluder une charge fiscale (maltôte) indispensable à la construction et l’entretien des fortifications, le remboursement des emprunts et le versement des aides au souverain. Au fils des décennies, la Ville va tenter de renforcer son emprise dans la régulation d’un secteur économique générateur de profits importants.

Le glissement de la production de bière dans le giron public s’effectue en trois temps.

A la fin du XVIe siècle, les pouvoirs publics commencent à porter atteinte aux privilèges accordés jadis aux brasseurs sous la forme d’une, puis de plusieurs brasseries communales. Au début du XVIIe siècle, un nouvel élément instille un peu plus de concurrence dans le secteur. Désormais, les vendeurs au détail (« brocqueteurs », taverniers, aubergiste et autres « hostelains») pourront brasser (1616) et les particuliers ne pourront fabriquer leur bière que dans les établissements communaux. A la fin du XVIIe siècle, face à l’ampleur des difficultés financières et les multiples obstacles entravant la perception des accises sur les bières, les échevins se radicalisent et obtiennent la suppression et l’expropriation forcée des brasseries bourgeoises (privées). En agissant de la sorte, la Ville s’alloue le monopole du brassage sur l’ensemble de l’espace urbain. Toutes ces dispositions successives sont querellées devant les tribunaux et génèrent des procès aussi interminables que coûteux pour les parties en présence.

Il faudra attendre la seconde moitié du XVIIIe siècle avec l’allègement puis la suppression de la maltôte pour retrouver une situation plus apaisée. A la même époque, on assiste au retour progressif des acteurs privés, d’abord sous la forme d’une mise en location des brasseries communales puis, avec les nouvelles dispositions légales au début du régime français, la réapparition des brasseries privées.

Frontispice des brasseries du pont d’Amour (collection du Musée de la pierre, Maffle) : inscription en forme de chronogramme contient la date de 1694, année de la construction de l’édifice : UtIleomNibUs PaUCIs/ frinDentIbUs eXstr Vebat/senatUS ; traduction : Le Sénat (Conseil de Ville) construisait (ceci, qui est) utile à tous alors que quelques-uns grinçaient des dents (traduction Carl Deroux)

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Rencontre généalogique

HFPA, rencontre généalogique

Le Cercle d’histoire des familles du Pays d’Ath est heureux de vous inviter à une « rencontre généalogique » au cours de laquelle un de ses membres présente un sujet en lien avec ses recherches.

Le samedi 24 février prochain, Guy Dauvillée s’intéressera à :

Deux énigmatiques étrangers, grands-pères de François Dauvillée (1843-1912)

D’une part, il sera question de Joseph Moreau, un Bourbonnais au patronyme pour le moins particulier durant le dernier quart du XVIIIe siècle.

D’autre part, il sera question de Joseph Esser, un canonnier hanovrien de passage chez nous dans le contexte de 1815.

Rendez-vous le samedi 24 février 2024 à 15 h 30 dans la salle de lecture des Archives de la Ville d’Ath.

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Journées des Orientalistes Belges à Enghien les 15 et 16 mars 2024

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Conférence du mois de février 2024

Samedi 10 février 2024 à 15 heures, à la Maison culturelle d’Ath (château Burbant), Face à face en justice. Fermiers et ouvriers agricoles durant le XVIIIe siècle dans le sud des Pays-Bas méridionaux (Hainaut, Namur, Brabant), par Rachel Pintus, historienne et archiviste.

Le fonctionnement des moyennes et grandes exploitations agricoles, dénommées « censes » dans les Pays-Bas méridionaux au xviiie siècle, est intrinsèquement lié à la présence d’une main-d’œuvre à la fois permanente, les domestiques, et temporaire, les saisonniers qui permet au censier in fine d’écouler sur les marchés ses excédents céréaliers. Nos connaissances sur les personnes au service des fermiers concernant les modalités de leur contrat, leurs salaires, les travaux qu’elles effectuent, leur mobilité ainsi que leurs relations avec le maître et entre eux, sont succinctes. Ce sont, plus particulièrement, les relations entre fermiers et ouvriers agricoles (domestiques et saisonniers) qui nous intéresseront.

Ce sujet, peu défriché dans l’historiographie, sera étudié à travers le prisme de sources judiciaires, et plus particulièrement des procès opposant un fermier et ses ouvriers ainsi que d’autres affaires judiciaires dans lesquelles ils interviennent.   

Cense de Tenre à Ath, cliché : Rachel Pintus, mai 2022.

Les fermes, cadres des procès, se situent dans trois régions agricoles : le nord du comté de Hainaut – plus précisément les châtellenies d’Ath et de Braine-le-Comte ainsi que la prévôté de Soignies –, le comté de Namur et le Roman Pays de Brabant, soit la partie sud du duché de Brabant de langue romane. Notre objectif consistera à préciser la nature de leurs relations à partir de leurs premières interactions jusqu’aux dernières.

Après avoir développé davantage les sources retenues pour l’enquête (Ier volet), nous présenterons le théâtre de ces relations, la cense (IIe volet). Ce n’est qu’ensuite que nous observerons les relations à travers l’engagement (IIIe volet), les interactions quotidiennes du maître avec sa main-d’œuvre (IVe volet) et la fin du contrat (Ve volet). Nous terminerons notre exposé en analysant les procès opposant maîtres et ouvriers agricoles (VIe volet).

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Conférence du mois de janvier 2024

Samedi 20 janvier 2024 à 15 heures, à la Maison Culturelle (château Burbant, auditorium Marion Coulon) : Traité de Tournai (1322) ou Traité de Paris (1323). De la Zélande aux Terres de Débat, par Michel de Waha, professeur honoraire Université libre de Bruxelles.

A cette occasion, le calendrier 2024 sera distribué au cours de cette réunion.

Le 6 mars 1323 était publié le « Traité de Paris ». La Zeeuws Genootschap voor Wetenschappen fondée en 1769 a voulu célébrer et étudier ce traité qui marque la fin des prétentions flamandes à la suzeraineté sur la Zélande bewesten Schelde, en gros la partie de la Zélande située sur la rive gauche de l’Escaut (dont le cours a varié au fil des siècles), et en ce sens la création d’un véritable comté de Zélande uni au comté de Hollande. La Société, mais aussi le Royaume des Pays-Bas, qui y a contribué par une parade navale, ont fêté cet événement, et la Société a organisé en Zélande une première rencontre scientifique consacrée à ce traité. L’original de celui-ci est conservé aux Archives Départementales du Nord à Lille où, le 14 octobre, une journée d’étude a rassemblé historiens zélandais, français et belges, les comtés de Flandre et de Hainaut étant partie prenante à ce document. La conférence s’articulera autour de nos réflexions à propos de cette journée et de l’article que nous avons rédigé pour les actes qui seront publiés par la Zeeuws Genootschap, en français d’ailleurs.

En bref, le traité règle certains des conflits pendant entre le comte de Flandre et le comte de Hainaut devenu également comte de Hollande, de Zélande et seigneur de Frise en 1299. Les points d’accord trouvés concernent, dans l’ordre, la Zélande (la Flandre renonce à toute suzeraineté ou souveraineté sur la Zélande désormais comté en soi, uni au comté de Hollande), la « Flandre impériale » ( très mauvaise dénomination d’un ensemble de seigneuries se trouvant sur la rive droite de l’Escaut, relevant à ce titre de l’Empire germanique, mais possédées à des moments et à des titres divers par les comtes de Flandre, mais contestées à celui-ci notamment par Jean d’Avesnes comte de Hainaut, puis par son fils Guillaume I (III en Hollande)). Le comte de Hainaut renonce à ses prétentions sur ces territoires. Le traité prévoit également une procédure pour régler le différend portant sur les terres de Débat, qui oppose Hainaut et Flandre depuis 1280, et sur lequel les parties n’avaient pu s’accorder.

L’objet de mon intervention était, tout d’abord de remettre les choses au point. Les Terres de Débat, à savoir la ville de Lessines et six villages, dont Flobecq sont peu étendues et paraissent à première vue comme d’une importance mineure. Il s’agissait de combattre une opinion répandue chez les historiens français, qui ne voient dans cette Querelle qu’une expression exacerbée de la haine viscérale qui opposait les descendants de Marguerite d’Avesnes, les Avesnes et les Dampierre. Cette haine aurait ainsi fait négliger aux comtes de Hainaut et de Flandre des affaires bien plus importantes. Partant de ces « errements », on débouche depuis Franz Funck-Brentano, à la fin du XIXe siècle, sur des jugements concernant le caractère des protagonistes, et sur l’exaltation de la grandeur et de la sagesse du roi de France Philippe le Bel.  La fixation d’une frontière entre le Hainaut et la Flandre, en 1280, tendait à créer une limite là où depuis plus d’un siècle, comtes de Hainaut et de Flandre avaient tout fait pour ne pas en définir, mais avaient aussi par un traité passé en 1176, interdit la construction de nouvelles fortifications. En 1280 donc, le comte de Hainaut ne disposait, comme seule défense de toute cette région, que de la Tour Burbant. Quelle qu’ait été la puissance de celle-ci, elle ne suffisait pas, seule, à assurer la sécurité du Hainaut. Le seigneur d’Audenaerde disposait, à Flobecq, d’une importante fortification. Dès 1280, Jean d’Avesnes obtint (avec des restrictions cependant) l’inféodation de cet alleu. Guy de Dampierre, comte de Flandre contesta immédiatement le statut allodial de l’ensemble castral, ce qui fut le début d’un très long conflit, d’autant plus exacerbé, que la maîtrise de Flobecq était d’une importance stratégique capitale pour le Hainaut.

La journée d’études vit l’intervention majeure de l’historienne gantoise Valéria Van Camp. Celle-ci a découvert aux Archives de la Ville de Gand une copie d’un texte en tous points semblable au Traité de Paris, et auquel celui-ci fait allusion, mais fait à Tournai le 4 décembre 1322. Pour Valéria Van Camp et pour moi, cette unique copie change fondamentalement la manière de comprendre le traité de Paris. La réaction des historiens français à cette découverte fut de la minimiser, de considérer le texte du 4 décembre 1322 comme une minute du traité de Paris, ce qu’il ne peut être. De manière fondamentale, les historiens français minimisent la capacité des parties à négocier en dehors de l’influence (de la surveillance) et du patronage du roi de France. Ils considèrent également pour négligeable l’implication de l’Empire dans des questions qui concernent pourtant son territoire. On trouvait cette façon d’analyser les événements il y a quelques années déjà dans un ouvrage qui mettait en avant le caractère inachevé de la construction bourguignonne.

V. Van Camp se centrant sur les aspects diplomatiques et administratifs de ce qu’il faut bien appeler Traité de Tournai, nous en avons analysé les aspects politiques, nous plaçant dans l’optique du comte de Hainaut.

Le Traité de Tournai est conclu dans des circonstances particulières. Le nouveau comte de Flandre, Louis de Nevers élevé à la cour de France n’arrive en Flandre que le 18 octobre 1322. Ce qui signifie que le traité a été négocié et conclu dans le court délai de deux mois. Les deux comtes ont ainsi fait table rase des nombreuses procédures d’arbitrage qui dans les décennies précédentes s’étaient immanquablement conclues par des échecs plus ou moins retentissants. Leur volonté politique les a amenés à créer de nouvelles situations de droit. Le comte de Flandre a abandonné ses revendications sur la Zélande, tirant les conséquences de la défaite navale flamande de Zierikzee en 1305. Le comte de Hainaut, Guillaume I, homme d’expérience qui menait une politique d’envergure européenne, a abandonné ses revendications sur la « Flandre Impériale ». La concession était majeure, puisque Guillaume renonçait ainsi à constituer un bloc territorial continu entre ses différents comtés. Pour passer du Hainaut en Hollande ou de Zélande en Hainaut, le comte devra nécessairement traverser une principauté voisine, la Flandre ou le Brabant. Guillaume avait obtenu depuis 1321 les dispenses de parenté nécessaires à la conclusion du mariage de son fils et héritier avec jeanne la fille aînée du duc de Brabant Jean III. (Jeanne ne deviendra héritière du Brabant que suite aux décès successifs de ses trois frères).

Il est par contre tout à fait surprenant que le traité de Tournai ait laisser demeurer en suspens la question des Terres de Débat et de Flobecq en particulier. Certes, l’état d’esprit affiché par les deux comtes était à la pacification. Mais la voie de pénétration militaire rapide au travers du Hainaut restait ouverte. Que penser de l’absence de modernisation de la tour Burbant pendant toute la première moitié du XIVesiècle ?

Cette dernière question sera résolue au Traité de Cambrai, en 1333. Les châtellenies de Flobecq et de Lessines seront tenues en fief du comte de Flandre par le comte de Hainaut, étant cependant entendu que les deux parties travailleraient à la délimitation exacte de ce qui, en leur sein, était tenu de Flandre et de ce qui était tenu de Hainaut. Comme Michel Deltenre l’a bien montré, cette délimitation précise ne fut jamais exécutée. Le comte de Hainaut entra en possession effective de Flobecq par l’achat de la seigneurie aux héritiers des seigneurs d’Audenaerde. Un hommage croisé fut créé : le comte de Flandre devint vassal du comte de Hainaut pour les seigneuries de Blaton et de Feignies. Hérold Pettiau a mis en évidence que ce type de contrat devait beaucoup à ce qui se pratiquait dans le cadre des relations entre les comtes de Hainaut et de Luxembourg.

En 1322 comme en 1333, les deux comtes ont créé le droit pour sortir de durs conflits. Ils l’ont également et peut-être surtout fait pour se libérer l’un comme l’autre de l’emprise étouffante du roi de France.

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Conférences organisées par les porteurs de Samson

Les porteurs du géant Samson organisaient une exposition à l’occasion de la sortie du film « Napoléon » ce dimanche 10 décembre 2023

A l’occasion de la sortie du film « Napoléon » de Ridley Scott, les porteurs de Samson, ce géant hébreu portant le bicorne napoléonien, ont voulu marquer le coup en faisant se rencontrer folklore et 7ème art. Une projection spéciale du film a été suivie par deux conférences données par Christian Cannuyer, secrétaire général du Cercle, et Adrien Dupont, Archiviste de la Ville d’Ath et secrétaire du Cercle.

Les feuilles de présentation (Power Point) peuvent être consultés ici :

Sur le mythe napoléonien et celui de Samson (Christian Cannuyer) :

Sous le chapeau de Napoléon : Ath et Samson sous le Consulat et l’Empire (Adrien Dupont) :

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Conférence du mois de décembre 2023

Samedi 16 décembre 2023 à 15 heures, à la Maison culturelle d’Ath (château Burbant), Les interventions archéologiques liées aux travaux de modernisation de l’Escaut à Tournai (Hainaut) par

Isabelle Deramaix au nom de : Nicolas Authom, Véronique Danese, Laurent Delehouzée, Marceline Denis, Michèle Dosogne, Dolores Ingels, Christophe Leduc, Olivier Mortier, Pierre-Philippe Sartieaux et Olivier Vrielynck

Les travaux de modernisation de l’Escaut se sont achevés en 2022 avec l’inauguration du Pont des Trous. Durant toutes les phases de travaux, l’Agence wallonne du Patrimoine a mené des interventions archéologiques adaptées selon la nature des travaux projetés et leur profondeur.

Malgré les conditions et contraintes parfois fastidieuses et souvent pénibles de ce vaste chantier, les résultats archéologiques ne sont pas vains et complètent les données déjà enregistrées pour les deux rives du fleuve.

Extrait de L’Archéologie en Wapi, ça existe aussi, 2016-2022, catalogue de l’exposition 2023, Ath, Amicale des Archéologues du Hainaut occidental, , 2023 (volume X, p.220).

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